La guerre en Ukraine a une nouvelle fois mis en évidence l’importance d’un approvisionnement en électricité sûr pour la Suisse. Pour nous libérer de la dépendance au pétrole et au gaz, les énergies renouvelables doivent être développées massivement et rapidement. Des projets concrets sont sur la table. Il faut toutefois éviter de couper dans la protection de l’environnement, comme le demandent les partis bourgeois. 

« Nous devons aller rapidement de l’avant avec le développement des énergies renouvelables, mais sans attaquer inutilement l’ensemble de la protection de l’environnement et de la biodiversité », déclare Elisabeth Baume-Schneider, conseillère aux États (JU) et vice-présidente du PS Suisse. « Le compromis de la minorité du Conseil des États sur l’acte modificateur unique serait une alternative cohérente aux exigences démesurées du camp bourgeois. Il montre comment on peut développer rapidement les énergies renouvelables sans faire de coupes dans la protection de l’environnement. »

La table ronde présidée par la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga et réunissant des acteurs clés dans le domaine de l’hydroélectricité s’est mise d’accord sur 15 projets rapidement réalisables, qui fournissent un maximum d’électricité pendant les mois d’hiver tout en ayant un impact minimal sur la nature. Une telle table ronde pourrait également être organisée pour les centrales éoliennes et solaires. « Nous pourrons ainsi accélérer massivement le développement des énergies renouvelables sans causer de dommages irréversibles à la biodiversité », explique Elisabeth Baume-Schneider.