Paquet pouvoir d’achat : succès pour la compensation du renchérissement – on joue la montre pour l’allègement des primes

Le PS est très heureux qu’après le Conseil national, le Conseil des États ait également approuvé la compensation intégrale du renchérissement pour les rentes. Le PS l’avait exigé avec Le Centre dans le cadre d’un paquet sur le pouvoir d’achat. En ce qui concerne l’allègement des primes, le Conseil des États joue la montre. Les familles en particulier sont ainsi maintenues dans l’incertitude, alors que leur pouvoir d’achat est affaibli par la hausse des primes d’assurance-maladie, des coûts de l’énergie et du renchérissement.

Cet été, le PS et Le Centre ont déposé un paquet d’interventions visant à renforcer le pouvoir d’achat. Concrètement, la contribution fédérale aux réductions individuelles des primes (RIP) doit être augmentée de 30 pour cent pour l’année prochaine et les rentes doivent être entièrement adaptées au renchérissement jusqu’en 2023.

Le PS se réjouit que la motion sur la compensation intégrale du renchérissement ait été adoptée par le Conseil des États. « La balle est maintenant dans le camp du Conseil fédéral pour qu’il mette rapidement en œuvre la motion et renforce le pouvoir d’achat des retraité-es », déclare Paul Rechsteiner, conseiller aux États socialiste (SG).

L’adoption de la compensation du renchérissement montre que le Conseil des États est prêt à agir rapidement. « La décision de la majorité de droite de jouer la montre en matière d’allègement des primes est d’autant plus incompréhensible. Ce sont surtout les familles et les personnes à bas et moyens revenus qui en profiteraient », estime la motionnaire et conseillère aux États socialiste Marina Carobbio.

Pour que les allègements puissent être effectifs début 2023, une modification de la loi est nécessaire jusqu’à fin décembre 2022. En confiant cette tâche à la Commission de la sécurité sociale et de la santé publique du Conseil des États (CSSS-E), la majorité de droite et surtout les conseillers aux États du Centre laissent les personnes concernées dans l’incertitude.

« Les gens sont sous pression. Ce retard se fait à leurs dépens », déclare la co-présidente du PS Mattea Meyer. « La nécessité d’agir est aiguë : la charge des primes augmente énormément alors que les salaires et les rentes stagnent. »

Papier de position du PS « Paquet de mesures du PS Suisse pour soulager les ménages et protéger le pouvoir d’achat de la population »