« Aujourd’hui, pour la deuxième fois de l’année, les gens ont clairement fait savoir qu’ils voulaient des rentes plus élevées et qu’ils n’accepteraient pas qu’on les baisse. Ce non clair a été obtenu parce que le projet n’aurait servi que les intérêts de l’industrie de la finance et des assurances », déclare Mattea Meyer, co-présidente du PS Suisse. « Nous devons maintenant renforcer durablement les rentes et introduire une compensation automatique du renchérissement — également pour les rentes existantes. Une personne qui a travaillé toute sa vie mérite une retraite digne. »
Le PS Suisse demande des mesures pour combler les lacunes des rentes, en particulier pour les femmes. « L’introduction de bonifications pour tâches éducatives et d’assistance, également dans le deuxième pilier, est centrale. Nous devons enfin reconnaître le travail de care de manière appropriée », explique Mattea Meyer. « La déduction de coordination doit également être assouplie et désormais aménagée en pourcentage. En outre, il faut des solutions pour les personnes qui cumulent plusieurs emplois. » Il faut mettre fin à l’escroquerie que font subir les banques et les assurances aux assuré-es.
Le PS Suisse regrette le non à l’initiative biodiversité, qui aurait permis des avancées importantes dans la protection des espèces animales et végétales ainsi que des habitats naturels. « Année après année, nous sommes confronté-es au défi de la diminution de la biodiversité et de l’augmentation des phénomènes météorologiques extrêmes », explique Cédric Wermuth, co-président du PS Suisse. « Pour contrer cela, nous avons besoin de grands investissements publics dans la transformation écologique de la Suisse, orientés sur les énergies renouvelables. C’est précisément ce que demande l’initiative pour un fonds climat, lancée conjointement par le PS et les Vert-e-s. »