« L’augmentation déraisonnable du budget de l’armée met en péril les investissements dans des domaines importants. Les dépenses non liées pour la coopération internationale, la formation, la recherche et la culture sont particulièrement mises sous pression », déclare conseillère nationale socialiste Sarah Wyss (BS). Le lobby agricole s’est d’ailleurs imposé lors du débat sur le budget et a annulé les coupes prévues dans ce domaine. Le PS estime que des priorités plus raisonnables sont nécessaires en matière de politique de budgétaire. « En période de crises multiples, nous devons rester capables d’agir. Pour le PS et la population, il est essentiel de faire les investissements nécessaires maintenant, par exemple pour des retraites dignes, pour des primes abordables et pour la transition énergétique ».
La conception actuelle du frein à l’endettement ne respecte plus la volonté populaire. « Lors de son adoption, ce mécanisme devait stabiliser la dette. Aujourd’hui, il conduit à un véritable gel des investissements », poursuit Sarah Wyss. Le PS propose depuis longtemps un regard moderne sur le frein à l’endettement. Dans l’esprit d’un fonds pour l’avenir, les excédents passés devraient pouvoir être utilisés pour réaliser des investissements d’avenir. De plus, le frein à l’endettement doit être orienté vers la croissance afin de stabiliser la dette au lieu de la réduire encore plus. Le PS continuera à se battre pour cela lors des débats sur le budget.