Le PS prend acte avec satisfaction du fait que le Conseil fédéral rejette sans contre-projet la dangereuse « initiative pour la durabilité » de l’UDC. Avec ce retour à la politique des contingents, l’UDC mène une nouvelle attaque frontale contre la libre circulation des personnes avec l’UE et contre la Suisse solidaire. Si sa volonté était respectée, les accords bilatéraux devraient être dénoncés si la barre des dix millions de personnes en Suisse était atteinte. Les conséquences seraient désastreuses

« L’UDC met en péril un énorme acquis social, la libre circulation des personnes. C’est la libre circulation qui a ouvert la mobilité transfrontalière en Europe à toutes et tous, mettant un terme à un privilège réservés aux riches et aux puissants », déclare le co-président du PS Cédric Wermuth. « Même l’UDC sait que nous aurons besoin à l’avenir de spécialistes étrangères et étrangers sans lesquel-les le système de santé, les crèches, les maisons de retraite et les écoles ne fonctionneraient plus depuis longtemps ».

La fin de la libre circulation des personnes entraînerait également la disparition des mesures d’accompagnement sur le marché du travail suisse liées aux accords bilatéraux, comme la protection des salaires. « La pression sur les salaires augmenterait massivement pour toutes les personnes qui travaillent » explique Cédric Wermuth. « Si les salaires baissent dans la construction, la restauration ou le secteur des services, c’est toute la structure salariale qui dérape et d’autres branches suivront ».

Pour le PS, il est clair que nous ne pouvons aborder les grandes crises de notre époque qu’en collaboration avec nos voisins européens. La guerre de Vladimir Poutine en Ukraine montre précisément que la démocratie et la paix doivent être défendues, ensemble. C’est pour cette raison que le PS s’oppose résolument à la dangereuse initiative de l’UDC.