Pas de passe-droit pour les multinationales, les femmes perdantes avec AVS 21

Le non d’aujourd’hui à la suppression de l’impôt anticipé est la quatrième victoire du PS Suisse lors d’une votation fiscale : une fois de plus, le PS Suisse s’est opposé avec succès à un projet qui n’aurait profité qu’aux plus riches et aux multinationales au lieu de bénéficier à l’ensemble de la population. Il est clair qu’aucune politique fiscale ne peut être menée sans le PS Suisse. Le court petit oui à l’AVS est en revanche une gifle pour les femmes qui ont travaillé dur toute leur vie et reçoivent des rentes insuffisantes. Le PS Suisse s’engagera de toutes ses forces pour que les promesses de la droite soient tenues et que les rentes des femmes augmentent enfin.

« Les électrices et les électeurs ne se sont pas laissé-es berner par la campagne du oui à la suppression de l’impôt anticipé et ses promesses vides de sens. La population a compris que la Suisse ne peut pas se permettre de prendre le risque d’une augmentation de la criminalité fiscale », déclare le co-président du PS Suisse Cédric Wermuth. « Une fois de plus, Ueli Maurer a proposé d’énormes pertes fiscales – alors que la population doit faire face à une explosion des prix de l’électricité, à des loyers élevés et à une hausse des primes d’assurance maladie”.

Dans la perspective de la mise en œuvre de l’impôt minimum de l’OCDE, il est également clair qu’une politique fiscale en faveur de la population doit être mise en place, et non de nouveaux privilèges fiscaux pour les multinationales. « La richesse en Suisse doit être mieux répartie et profiter à tout le monde : via des salaires et des rentes plus élevés, des primes d’assurance maladie et des loyers plus bas”, déclare Cédric Wermuth. « Nous devons protéger le pouvoir d’achat de la population ». 

Le PS Suisse se battra pour des rentes décentes 

« Le très court oui à l’augmentation de l’âge de la retraite des femmes une gifle pour celles qui ont travaillé dur toute leur vie et qui doivent maintenant aussi faire les frais de cette réforme », déclare la co-présidente du PS Suisse Mattea Meyer. « Nous continuerons à nous battre de toutes nos forces pour des améliorations ciblées des rentes AVS, par exemple lors des débats sur l’initiative pour une 13e rente AVS. Des rentes AVS décentes sont les plus efficaces pour les femmes et les personnes aux salaires modestes ».

Le PS Suisse attend maintenant que la droite tienne ses promesses et que les rentes des femmes augmentent enfin. Concrètement, cela signifie que la réforme de la LPP doit comprendre des améliorations efficaces pour les personnes travaillant à temps partiel et touchant de bas salaires. Cela ne peut se faire qu’avec un supplément de rente, comme le proposent les partenaires sociaux et le Conseil fédéral. L’inégalité salariale doit enfin être combattue par des mesures efficaces, comme des contrôles réguliers et des sanctions en cas d’infraction.

L’élevage intensif n’est pas une perspective pour l’agriculture suisse

Enfin, le PS Suisse regrette le non d’aujourd’hui à l’initiative sur l’élevage intensif, qui n’aurait concerné que 5 % exploitations. L’élevage intensif ne peut pas être une perspective pour l’agriculture suisse. Le PS Suisse continuera à s’engager pour la dignité animale et pour favoriser la transition de l’agriculture suisse vers un mode de production durable.