Pression sur les salaires sous prétexte de partenariat social

« Cette motion est une attaque intolérable contre les salaires minimaux cantonaux, en particulier en Suisse romande, et contre les personnes qui reçoivent déjà de bas salaires », déclare Cédric Wermuth, co-président du PS Suisse et conseiller national (AG). « La majorité bourgeoise attaque frontalement la démocratie directe ainsi que le droit du travail. Cette motion a pour seul effet de pousser des travailleur-euses dans la précarité ».
 
La motion demande que les dispositions des conventions collectives de travail déclarées de force obligatoire priment sur les dispositions des cantons relatives aux salaires minimaux qui sont différentes. En d’autres termes, les salaires minimaux cantonaux (actuellement en vigueur dans plusieurs cantons romands, au Tessin et à Bâle) ne s’appliqueraient plus s’ils sont plus élevés que les salaires minimaux prévus par les conventions collectives de travail déclarées de force obligatoire.