Le PS demande la mise en place d’une Commission d’enquête parlementaire (CEP) afin de faire toute la lumière sur le scandale RUAG et les problèmes évidents liés aux achats de l’armée. Cette enquête est nécessaire pour comprendre pourquoi la conseillère fédérale responsable et le DDPS ont fermé les yeux malgré des indices clairs de graves manquements.
Après le scandale RUAG et les démissions du chef de l’armée et du chef du service de renseignement, il est clair qu’une Commission d’enquête parlementaire est désormais nécessaire. Pour le PS, la question de savoir si cette commission doit se contenter d’élucider le scandale RUAG ou si elle doit également enquêter sur le chaos au sein du DDPS n’est pas encore tranchée. Pour cela, il faut d’abord faire la lumière sur les raisons pour lesquelles le chef de l’armée et le chef du service de renseignement ont démissionné.
« Maintenant, tout doit être mis sur la table, et ce, sans réserve. Il faut une analyse sans concession pour déterminer qui est responsable du scandale RUAG et du chaos au sein du DDPS », explique Cédric Wermuth, co-président du PS Suisse. « La majorité de droite a tenté de dissimuler les erreurs financières et de gestion en injectant toujours plus de moyens financiers. Le PS s’oppose fermement à l’investissement aveugle de milliards supplémentaires dans cette armée dysfonctionnelle. »
Le scandale RUAG met en évidence d’énormes lacunes dans la surveillance des entreprises proches de l’État. « Des mesures immédiates s’imposent pour garantir le respect des directives de conformité et mettre fin aux infractions », explique la co-présidente du PS Suisse Mattea Meyer. « Il devient malheureusement de plus en plus évident qu’une culture de l’irresponsabilité règne au DDPS depuis des décennies. »